En dépit des mesures antitabac prises par le Parlement européen, les conditions de vente de la cigarette électronique restent inchangées. Celles-ci sont encore en vente libre.
Sollicité pour radicaliser la législation anti-tabac de l’Union Européenne, le Parlement européen s’est présenté moins drastique que ce que lui a recommandé la Commission européenne et a entre autres autorisé la vente libre de la fameuse « vapoteuse ».
Les adhérents à une législation plus rigoureuse contre les produits du tabac ont toutefois réussi à interdire progressivement les cigarettes aromatisées et ont obtenu le droit de publier des messages d’alerte sur les paquets. Cependant, l’écrit reste en-deçà des suggestions émises par Bruxelles et agréées par presque tout le consensus des Etats faisant partie de l’Union Européenne.
Dans tous les cas, la cigarette électronique n’aura pas les mêmes qualifications qu’un médicament, ont décidé la plupart des députés. Dans ce cas et si ce n’est que le concepteur confirme clairement que sa cigarette électronique peut avoir des actions thérapeutiques, ce genre de produits, de plus en plus courant chez les vapoteurs, ne cessera d’être commercialisé dans des échoppes spécialisées ou chez les buralistes.
La majorité des élus de droite se sont opposés à la suggestion de la Commission européenne qui désirait que l’e-cigarette soit sujette aux mêmes normes que celles auxquels les médicaments sont soumis. Au moins, les parlementaires européens ont pris la décision que l’e-cigarette, dont les actions sur la santé sans méconnues, devra présenter un message d’avertissement. Quoi qu’il en soit, les mineurs n’ont pas le droit d’acheter ces produits. De même la publicité est toujours interdite.
Dans l’hexagone, Mickaël Hammoudi, le président du collectif des acteurs de la cigarette électronique ou CACE a approuvé ce verdict. Depuis quelques jours, le texte voté par le Parlement a été présenté aux porte-paroles de 28 Etats membres. Madame McAvan a précisé que d’ici Noël, un accord pour se faire entre la Commission, le Conseil et le Parlement. Ainsi, la proposition sera une fois de plus soumise au Parlement pour être enfin adoptée.
Outre la cigarette électronique, les députés européens ont envisagé d’amener à 65 % de la surface des paquets de cigarettes les messages d’alerte contre la prise de tabac, contre 30 % et 40 % suivant la face du paquet. La marque du fabricant s’affichera alors vers le bas du paquet.
Quant aux cigarettes fines appelées « slim », elles pourront toujours être mises en vente. Cependant, le texte planifie la fin de la vente des paquets contenant moins de vingt cigarettes. D’autre part, les e-cigarettes aromatisées seront-elles aussi supprimées du marché de manière progressive. Au moment de l’annonce de la nouvelle directive au Journal officiel de l’Union Européenne, les cigarettes aromatisées seront interdites pendant un délai de trois ans.
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